Photos Martí E. Berenguer
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Marina Rossell enregistrera un disque dédié à Georges Moustaki. |
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«C’est une chanson où je parle de lui avec un refrain qui, en substance, dit ceci : Le temps pour aimer ne t’a jamais manqué/ ni pour voyager au cœur des gens/ ni pour te baigner dans l’eau claire de la rivière la plus propre… » «Comment va Moustaki ? Il y a presque deux ans qu’il ne se produit plus. Il est un peu malade. Il a un emphysème pulmonaire et a besoin d’oxygène. Mais, tu sais, il n’arrête pas de peindre. C’est lui qui va faire la pochette de mon disque. Il m’a déjà envoyé quelques dessins. Tous les mois de janvier Moustaki était l’invité fidèle du « Festival del Mil·lenni » au Palau de la Música Catalana mais en 2009 il n’a pu chanter que trois chansons et ce fut la dernière prestation de ce prophète eternel.» «Ce disque-hommage c’est le cadeau que nous lui faisons tous » soupire Rossell. Et lorsqu’elle dit « tous », elle parle d’artistes comme Lluís Llach, qui a adapté « Ma solitude», de Joan Ollé « Le facteur », de Josep Tero « Le métèque » et d’autres, de Víctor Obiols « En Méditerranée », de Pelai Ribas « Sans la nommer » et d’autres. « J’ai trouvé aussi plusieurs artistes qui vont m’accompagner. Pas en réel duo mais pour chanter avec moi de manière différente. Mon idée c’est de réunir des générations dissemblables pour donner une vision transversale, et pour chaque chanson, un parement distinct sans trahir l’essence initiale. Dans le répertoire il y aura les plus connues et même la mythique «Milord», que Moustaki écrivit pour Édith Piaf et qui est devenue l’un de ses plus grands succès. |
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Extrait de « El Periódico de Catalunya », édition du 02 janvier 2011 |
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