L'ombre d'un doute …
 

Si je connais bien l'œuvre de Georges MOUSTAKI, en revanche, je ne puis revendiquer une relation amicale suivie avec l'homme. Bien sûr, je le regrette...

Toutefois, mes rencontres avec JO furent de grands moments.Cela n'a rien de surprenant ni d'original si ce n'est qu'elles se sont déroulées, comme je le souhaitais depuis plus de vingt ans, presque fortuitement... J'ai tenu bon. Jamais je n'ai sollicité de discussion forcée et anonyme après un concert épuisant. Cela, je ne le voulais pas, pourtant les occasions furent nombreuses. - Je l'avoue orgueilleusement aujourd'hui, j'en tire quelque fierté. -

Le hasard, la magie de ma rencontre avec Murielle et Laurent ont fait le reste. Ces précieux instants ont été, notamment, l'occasion d'essayer de distinguer, au mieux, le côté cour du côté jardin. - Pas si simple !!! -

Pour être synthétique, je puis dire que son regard acéré a pu me gêner et me surprendre.

Que dire de ses silences ? Chez JO, la non-réponse peut être la plus précise des réparties…

Depuis une année, pour vous apporter sur les CHRONIQUES le plus de documentation et d'informations sur la carrière de l'artiste, j'ai beaucoup lu, beaucoup cherché, beaucoup contacté de personnes plus ou moins proches de l'aède. Je l'ai également un peu sollicité. Rarement mes recherches m'apportèrent des connaissances réellement nouvelles. Jamais, jusqu'à ce soir, je ne fus ébloui par l'une de mes trouvailles.

Mon ami Laurent, toujours prévenant et averti, m'a envoyé les tomes 1 et 2 de " En ballades ".

Je ne les avais pas.- Nul n'est parfait ! -

Je suis tombé en extase, en feuilletant les livres, sur un texte signé Andrée SIMONS.

Ce n'est ni un portrait mielleux, ni un cliché convenu de l'artiste. Le texte est précis, le verbe acéré et le mot juste.

Un regret à propos de ces lignes ? Ne pas les avoir écrites, tant elles me touchent et me correspondent.

A lire ou à relire sans modération !


André.

Georges MOUSTAKI, par Andrée SIMONS.